Isla
del Coco -
Costa Rica
(Île
de Coco ou île Cocos)
Ile
aux trésors - Parc National du Costa Rica
Patrimoine Mondial de l'Humanité
|
Détail
d'une carte de l'ICT
des années 60
Isla del Coco - Définition
et présentation : île
costaricienne du Pacifique de 24 km², (7,2 Km de long
sur 3,4 km de large a).environ) située à quelque
550 km au Sud-Ouest de Cabo Blanco (Péninsule de Nicoya
- Costa Rica. Plusieurs rochers et îlots, refuge de
nombreux oiseaux, « gravitent » autour de l’île
principale dont un plus grand nommé "Isla Manuelita"
est situé sur la pointe sud de l'île principale.
Situation géographique : 5° 30' 15" de latitude
Nord et 87° 05' 46" de longitude Ouest. Son nom lui
vient des nombreux cocotiers qui autrefois recouvraient une
bonne partie de son territoire. L’île présente
une côte essentiellement rocheuse et sinueuse avec d'abruptes
falaises (jusqu’à 180m), le Cerro Iglesias est
le point culminent de l'île (634m), l'intérieur
est couvert d'une forêt tropicale dense (forêt
pluviale), ponctué par des lagunes et des "rios"
qui donnent naissance à de nombreuses et spectaculaires
chutes d'eau dont certaines plongent directement dans le Pacifique
(essentiellement sur la côte Ouest)... Son climat est
très humide, les précipitations annuelles sont
très importantes (5 000 à 8 000mm).
La température moyenne est 25,5° C. Sur le plan
administratif Isla del Coco est rattachée à
la province de Puntarenas.
D’après QUILLET 1953 : Coco, île
espagnole du Pacifique ; à 600 km au S-O de Costa Rica
; 30 km² - Anc. colonie pénitentiaire ; anc. poste
de boucaniers.
Isla del Coco, naissance d'une
île : relativement récente à
l’échelle géologique, Isla del Coco, est
un édifice d’origine volcanique qui a émergé
à 3000m depuis la dorsale sous-marine dénommée
« crête sismique de Coco » ou « chaîne
volcanique des Cocos » et encore « anneaux de
feu du Pacifique ». Cette crête sismique appartient
à une
chaîne de volcans sous-marins dits pélagiques,
née du déplacement de la plaque pacifique. La
chaîne de volcans pélagiques s'étend sous
l'océan Pacifique depuis les îles Galápagos
jusqu'à la fosse mésoaméricaine en face
de Punta Burica – (Sud du Costa Rica).
Découverte d'Isla del Coco :
c'est en 1526 que l'explorateur espagnol Joan Cabezas découvre
l'île. C'est en 1541(d’autres sources disent 1556)
que l'île figure pour la première fois sur une
carte dessinée par le cartographe français Nicolas
Desliens sous le nom de "Isla de los Cocos".
Isla
del Coco, tour à tour repère de pirates, pénitencier,
base navale et Parc National : pendant
les XVII et XVIIIe siècles, l’île attire
les "hommes de la mer" de tout poil : navigateurs,
pirates, chasseurs de baleines, pirates, corsaires, boucaniers...qui
venaient se ravitailler en eau douce, en noix de coco et en
viande... après avoir laissé cochons, chèvres,
biches, se multiplier sur l'île tout
seuls.1832, le gouvernement de Juan Mora Fernàndez
envoie un bateau pour porter secours à un navire chilien
en difficulté dans les parages. C’est la première
« présence » du Costa Rica à Coco.
15 Septembre 1869, possession officielle de l’île
par le Costa Rica, un drapeau costaricien flotte désormais
sur l’île, et création d’un pénitencier.
1898, première expédition scientifique nationale
sous la présidence de Raphael Iglesia. Les scientifiques
Anastasio Alfaro et Henry Pittier recommandent la protection
de la nature d’El Coco et la fermeture du pénitencier.
28 juin 1978, par décret, le gouvernement confirme
le droit costaricien sur l'île et ses eaux littorales,
étendant ses droits patrimoniaux sur plus de 500 000
km² d'une mer pleine de vie et la fermeture de la base
navale costaricienne. 1990, Isla del Coco est décrétée
Parc National. 1998, Isla del Coco est inscrite sur la liste
du Patrimoine Mondial. Actuellement l’île est
sous la protection des gardes des Parc Nationaux qui sont
seuls autorisés à y vivre. Des permis étaient
délivrés aux scientifiques, plongeurs et touristes
qui souhaitaient se rendre à Isla del Coco, les permis
sont suspendus depuis 1994.
Isla
del Coco - L'île aux Trésors :
il est admis ( ?) qu’au moins 3 fabuleux trésors
de pirates soient cachés dans l'île entre 1684
et 1821… Dont le fameux trésor de Lima…
Les pirates William Davies, Benito Bonito alias "Espada
Sangrienta" (l’épée sanglante) et
William Thompson. Ce dernier aurait caché ici une partie
de son butin : le Trésor dit de Lima qui consistait
en
des tonnes de lingots d'or et d'argent, des feuilles d'or
qui recouvraient les coupoles des églises ainsi que
de nombreux objets précieux… Parmi ceux-ci, se
trouvait une représentation de la Vierge à l'Enfant,
grandeur nature, en or massif pur.
Bien d'autres trésors furent cachés ici à
tel point que l'on finit par considérer qu'Isla del
Coco est l'île qui abrite le plus grand nombre de trésors
de pirates au monde ! Le fameux flibustier (boucanier) gallois
Henry Morgan y aurait lui aussi caché une partie de
ses richesses, de même que Lionel Wafer, John Eaton
et William Dampier…
Pour certains, le fameux écrivain Robert Louis Stevenson
s'inspira des histoires d'Isla del Coco pour écrire
son célèbre roman l'Ile au Trésor.
Plusieurs centaines (on dit 500) d’expéditions
menées depuis un siècle et demi, afin de retrouver
ces trésors ont toutes échoué, seuls
quelques doublons ont été découverts…
(Certaines sources émettent l’hypothèse
que le trésor de Lima aurait été retrouvé…?).
En septembre 1869, le Gouvernement du Costa Rica monta une
expédition officielle pour rechercher les trésors.
A partir des années 60 l’aventurier français
Robert
Vergnes a passé 20 ans de sa vie à
rechercher les trésors de Coco.
Les
amateurs de chasse au trésor devaient demander l'autorisation
aux autorités et acquitter une substantielle redevance.
Depuis 1994 toutes les autorisations sont suspendues.
Isla
del Coco - Parc National : Isla del Coco
et sa partie maritime (24 km² pour la partie terrestre
et 972 km² pour la partie maritime) ont été
déclarées, en vertu de la loi du 14 août
1977, Parc National en 1978. La chasse et la pêche
sont interdites sur Isla del Coco. Malheureusement des
braconnages ont lieu. C'est le SINAC (Servicio de Parques
Nacionales) qui est chargé de cet aspect des choses.
Seuls des gardes forestiers sont autorisés à
habiter sur l'île, se relayant pour surveiller le
Parc National.
Pour en savoir
plus
consulter notre fiche infos Parcs
Nationaux, Isla del Coco
: lien |
|
Timbre
double commémorant le 25e anniversaire
du Parc National Isla del Coco 1ère Emission
26 juin 2003. |
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Faune
et flore à Isla del Coco :
en raison de sa position géographique et de son
éloignement des côtes, un écosystème
unique s'est développé. L'île abrite plus
de 600 espèces terrestres animales (dont
450 insectes), dont 1 espèce de lézard et 1 espèce
de salamandre endémiques, de nombreux oiseaux, commun
aux îles Galápagos, (dont 3 endémiques :
le Coucou - Coccyzus ferrugineus, le Gobe-mouches -
Nesotriccus ridgwayi, et le Pinson de l'île Coco
- Pinaroloxias inornata).
Parmi les plus de 300 espèces marines
représentatives citons 3 espèces de tortues de
mer De Ridley, Caret ou Imbriqué, et la Tortue Verte),
4 espèces de dauphins, 18 espèces de coraux, 57
de crustacés et 300 de poissons tropicaux, dont le requin-marteau
(Sphyrna lewini,), le requin à pointe blanche
(Triaenodon obesus), le requin baleine (Rhincodon
typus) et celle que tous les plongeurs attendent : la raie
manta (Manta birostris)...
Il n' y a pas de mammifère terrestre originaire de l'île,
mais plus préoccupant, des chats, cerfs, chèvres,
rats et surtout des cochons (descendants des animaux domestiques
introduits par les "colons"), redevenus sauvages font
des dégâts en fouillant la terre à la recherche
de nourriture. Cela provoque une érosion des sols lors
des pluies, les sédiments trop abondants glissent jusque
sur les fonds marins et endommagent notamment les récifs
de coraux.
Parmi les 235 espèces de plantes (dont
17 de fougères), 70 sont endémiques ! Dont 1 d'orchidée,
3 arbres dont le Cocotier Rooseveltia frankliana...
Voir les images de la Faune et de la Flore du Costa
Rica - Faune : lien
- Flore : lien
Isla
del Coco - Patrimoine mondial par l'UNESCO : en
1997 l'UNESCO
désigne Isla del Coco Patrimoine de l'Humanité.
En 1998 Isla del Coco est incluse dans la liste des "zones
humides d'importance internationale" suivant la convention
de Ramsar.
Plongée
et visites à Isla del Coco :
Pour visiter l'île,
il est obligatoire d'en obtenir l'autorisation délivrée
par le SINAC. (Nous pourrons effectuer les démarches
pour vous). Quelques sentiers parcourent l'île. Il est
interdit d'y passer la nuit, a fortiori d'y camper. Il n'existe
aucun hébergement sur l'île. Droit d'entrée
: voir notre fiche infos Parcs
Nationaux, Isla del Coco
Véritable paradis pour
la plongée sous-marine : de réputation
internationale, les eaux plus ou moins claires de la partie
marine du Parc National sur 94,926 km² sont fréquentées
par de nombreuses espèces de poissons qui attirent les
plongeurs chevronnés (et fortunés). Il faut être
obligatoirement titulaire d'un certificat pour pouvoir être
autorisé à plonger à Isla del Coco. Aucune
leçon n’est donnée sur place. C'est avec
un bateau (sur lequel on réside) que l'on se rend à
Isla del Coco. 2 bateaux assurent la navigation depuis Puntarenas.
Les forfaits proposés sont d’une semaine à
10 jours. Il faut environ 36 heures pour relier Puntarenas à
Isla del Coco. Autre moyen pour se rendre à Isla del
Coco : posséder son propre bateau...Les 2 points de mouillage
sont "Bahia de Wafer" et surtout "Bahia de Chatham"
tous deux au nord de l'île.
Pour en savoir sur la plongée
au Costa Rica
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Nous avons des accords commerciaux avec
les 2 compagnies qui proposent des forfaits plongées
au départ de Puntarenas.
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Brèves à propos d'Isla del Coco :
Isla del Coco est parfois confondue avec l'île Cocos (ou
Keeling) dans l’archipel australien au Sud-Ouest de Java…Les
anglo-saxons appellent « notre » île «Cocos
Island »… L'île est parfois appelée "les
Galápagos costariciennes"… L'île au
trésor de Robert Louis Stevenson serait "notre
" Isla del Coco...Isla del Coco serait la plus grande île
inhabitée du monde… Pour le commandant Cousteau,
Isla del Coco est la plus belle île du monde...
Isla
del Coco fait son cinéma :
- Dans Jurassic Park -1993 - (d'après
le roman de science-fiction écrit par Michael Crichton
en 1990), de Steven Spielberg, dans les premières scènes
du film, l'hélicoptère survole les impressionnants
paysages d' Isla del Coco (alias dans le film : Isla Nublar)...
- Le réalisateur canadien Rob Stewart de Les
Seigneurs de la mer, a mis 5 ans pour tourner ce
film choc qui dénonce le massacre des requins. Les séquences
les plus fortes de ce long métrage ont été
tournées au Costa Rica à Isla
del Coco et à Puntarenas, au Guatemala et
aux îles Galápagos (Equateur). Outre son aspect esthétique
et instructif, ce film a pour but premier de dénoncer les
braconniers à la solde des « mafias » asiatiques
soutenues par des gouvernements corrompus.
Bibliographie Isla del Coco
et Pirates :
Parques
Nationales de Costa Rica : par Mario A. Boza.
L'île du coco : par Michael Salguero
En la Isla, diario de un viaje : par Yanina Rovinski. 1.
ed. - San José, C.R. : EUNED, Ed. Univ. Estatal a Distancia,
1996
Jurassic Park : par Michael Crichton - Poche Pocket N°
3275
L'île au trésor : par Robert-Louis Stevenson
Sous le pavillon noir - Pirates et flibustiers : par Philippe
Jacquin – Editions Gallimard Découvertes
Pirates (flibuste et piraterie dans la Caraïbe et
les mers du sud – 1522 à 1725) : par Jean-Pierre
Moreau – Editions Tallandier
Les Pirates : par Philip Sterle – Edition Nathan
- (Pour les jeunes, et les moins jeunes ; album fort bien illustré
et documenté).
Planète océan + le DVD Prédateurs
des grands fonds (superbes prise de vue des fonds sous-marins
au large du Panama au Costa Rica et à Isla del Coco) :
par Véronique Sarano pour le livre, par la BBC pour le
DVD - Fleurus Géo Ado. (Pour petits et grands).
Le secret de la Licorne et Le trésor de Rackham
le Rouge : par Hergé – Editions Casterman.
La dernière île au trésor : par Robert
Vergnes – Editions Balland
Mystère aux îles Cocos : par Robert Vergnes
– Editions Les Presses Noires
Les
sites Web sur Isla del Coco, la piraterie et la recherche de
trésors
Site
très bien documenté dédié à
l’aventurier
français Robert Vergnes qui passa 20 de
sa vie à la recherche des trésors d’Isla
del Coco
Un site pour les chercheurs
de trésors…
Article très complet sur l'Isla
del Coco - En espagnol
Site de la Fundacion
Amigos de la Isla del Coco (fondation des amis
d’Isla del Coco) – En espagnol et en anglais
Site du MINAE
(Ministère de l’Environnement et de l’Energie)
- En espagnol
Page web très complète sur les films
de pirates
Glossaire :
Boucanier
: nom donné aux hors-la-loi qui s’installèrent
dans les îles des Antilles et se lancèrent dans
la piraterie à partir de 1630. Les boucaniers chassaient
le bœuf sauvage et en boucanaient la viande afin de la
conserver et d’en faire commerce.
Corsaire : 1) marin habilité par son
gouvernement à capturer des bâtiments de commerce
ennemis, notamment en Méditerranée et au nord
de la France. 2) navire rapide utilisé par les corsaires.
3) pantalon moulant s’arrêtant à mi-mollet.
Doublon : pièce d'or d’Espagne
et des colonies espagnoles, dont il existe de nombreux types
de valeurs différentes. Les boucaniers appelaient ces
pièces « dollars ».
Flibustier : boucanier ou pirate français
de la mer des Antilles aux XVI et XVIIe siècle.
Pirate : bandit qui attaque les navires marchands
ou les villages côtiers.
Négrier : 1) navire qui servait à
la traite des esclaves noirs. 2) personne qui faisait la traite
des Noirs.
Ramsar (Convention de) : la Convention sur
les zones humides, signée à Ramsar, en Iran, en
1971, est un traité intergouvernemental qui sert de cadre
à l'action nationale et à la coopération
internationale pour la conservation et l'utilisation rationnelle
des zones humides et de leurs ressources. La Convention a actuellement
154 Parties contractantes qui ont inscrit 1641 zones humides,
pour une superficie totale de 146 millions d'hectares, sur la
Liste de Ramsar des zones humides d'importance internationale.
Second : officier de marine qui commande le
navire, immédiatement après le capitaine ou commandant.
|
Galerie de portraits :
Pirates, boucaniers, corsaires, flibustiers, aventuriers,
navigateurs, découvreurs,
cartographes et…héros de Bandes Dessinées…
|
William
Davis : (souvent orthographié Davies, on lui
attribue des prénoms différents : John ou Edward),
flibustier anglais, il aurait caché un trésor
dans la baie de l’Espérance ?
Benito
Bonito : (appelé aussi selon les sources: Bennet
Graham ou Benito Benitez) : capitaine du HMS Devonshire en mission
dans le Pacifique, il a, pour des raisons inconnues, décidé
de devenir pirate. Il s’empare d’un négrier
britannique qu’il rebaptise Relampago, attaque deux galions
espagnols de retour des Philippines. Fuyant les navires de guerre
à sa poursuite, il se réfugie à Coco et
cache un trésor dans la baie de Wafer. Quelque temps
plus tard il est capturé et pendu. En 1854 la veuve de
Bonito (alias Bennet), se rend à Coco pour y récupérer
le trésor…sans succès que l’on sache…
(Source : Pirates de J.P. Moreau)
William
Thompson : en 1821 la Mary Dear (dont le capitaine
n’est autre que William Thomson, navigateur écossais),
chargé de trésors, fuit les révolutionnaires
qui sont aux portes de Lima. Une fois en mer, le second soulève
l’équipage, s’empare du navire, met le capitaine
aux fers et prend la direction d’Isla del Coco pour y
cacher la précieuse cargaison dans la baie de Chatham.
La Mary Dear reprend la mer mais est arraisonnée par
un navire de guerre espagnol et les mutins pendus sauf Thomson
et son second. Ils se disent prêts à révéler
la cachette aux Espagnols. Mais l’histoire rocambolesque
ne s’arrête pas là…Nos deux «
compères », qui avaient entre temps pactisé,
s’échappent et sont recueillis par un baleinier
anglais. Le second meurt. Thomson devient de fait le seul à
connaître l’emplacement du trésor. Il ne
reviendra jamais à Coco, mais sur son lit de mort il
avoue à un certain John Keating (un terre-neuvien) où
se cache le trésor. A son tour Keating monte une expédition
en 1884 et…trouve le trésor… ce qui est en
complète contradiction avec l’idée généralement
répandue, qui veut qu’aucun trésor n’ait
été retrouvé à Coco…mais dans
les histoires de pirates, nous ne sommes pas à une contradiction
près… (Source : Pirates de J.P. Moreau)
Henry
Morgan : (1635 – 1688) boucanier gallois enlevé
dans le port de Bristol dans sa jeunesse et emmené à
la Barbade. Aux Caraïbes, il devient un grand organisateur
des armées de boucaniers contre les Espagnols. Grands
stratège il reçoit les honneurs des autorités
britanniques, mais meurt alcoolique à la Jamaïque.
Son nom résonne encore sur les côtes du Panama,
du Costa Rica et du Nicaragua.
Francis
Drake : (1540 – 1596) grand marin et explorateur
anglais. Entre 1578 et 1580 il effectue un tour du monde à
bord du Golden Hind, devient pirate puis corsaire et est fait
chevalier par la reine Elisabeth 1re. Son nom a été
donné (entre autres) à un village du Costa Rica
sur la péninsule de Osa, où une plaque commémorative
relate ses exploits.
John
Eaton : il part de Londres en 1684, il gagne les côtes
du Pacifique, avec l’aide d’autres flibustiers et
capture quelques bâtiments. En 1684 il s’empare
de la bourgade de Manta (Equateur, côte pacifique) déjà
pillée par Edward Davis…
William
Dampier : (1652 – 1715) originaire du Somerset
(Angleterre), il combat aux côtés des boucaniers
d’Amérique centrale. Il est abandonné dans
l’archipel de Nicobar (Océan Indien), il parvient
à s’en échapper en canot. Il publie Voyage
autour du Monde en 1697. Excellent navigateur, il explore l’Océanie.
Rackham
le Rouge : personnage haut en couleur imaginé
par le célèbre dessinateur Hergé dans les
albums Le secret de la Licorne et Le trésor
de Rackham le Rouge. On peut supposer qu’Hergé
a été inspiré par le terrible pirate John
Rackham (alias Calico Jack) qui a fini sa vie pendu en Jamaïque.
Joan Cabezas : navigateur espagnol et découvreur
d’Isla del Coco en 1526.
Nicolas Desliens : cartographe dieppois auteur
du fameux planisphère « le monde retourné
» - 1566. C’est lui qui fait apparaître sur
une carte Isla del Coco pour la première fois (1541 ou
1556 suivant les sources) sous le nom de "Isla de los Cocos".
Nota
bene : nous apportons à la rédaction
de nos sujets tout le sérieux possible. Toute remarque
ou complément d’information sont les bienvenus.
La reproduction totale ou partielle des
textes de nos fiches Infos, programmes, descriptifs d'hôtels
et tout autre sujet est obligatoirement soumise à
notre autorisation écrite.
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Mise
à jour : mars 2012 |
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