Isla del Coco - Costa Rica
(Île de Coco ou île Cocos)
Ile aux trésors - Parc National du Costa Rica
Patrimoine Mondial de l'Humanité


Détail d'une carte de l'ICT
des années 60


Isla del Coco - Définition et présentation : Série de timbres de 1978 commémorant la ratification de la souveraineté costaricienne sur Isla del Cocoîle costaricienne du Pacifique de 24 km², (7,2 Km de long sur 3,4 km de large a).environ) située à quelque 550 km au Sud-Ouest de Cabo Blanco (Péninsule de Nicoya - Costa Rica. Plusieurs rochers et îlots, refuge de nombreux oiseaux, « gravitent » autour de l’île principale dont un plus grand nommé "Isla Manuelita" est situé sur la pointe sud de l'île principale. Situation géographique : 5° 30' 15" de latitude Nord et 87° 05' 46" de longitude Ouest. Son nom lui vient des nombreux cocotiers qui autrefois recouvraient une bonne partie de son territoire. L’île présente une côte essentiellement rocheuse et sinueuse avec d'abruptes falaises (jusqu’à 180m), le Cerro Iglesias est le point culminent de l'île (634m), l'intérieur est couvert d'une forêt tropicale dense (forêt pluviale), ponctué par des lagunes et des "rios" qui donnent naissance à de nombreuses et spectaculaires chutes d'eau dont certaines plongent directement dans le Pacifique (essentiellement sur la côte Ouest)... Son climat est très humide, les précipitations annuelles sont très importantes (5 000 à 8 000mm).
La température moyenne est 25,5° C. Sur le plan administratif Isla del Coco est rattachée à la province de Puntarenas.

D’après QUILLET 1953
: Coco, île espagnole du Pacifique ; à 600 km au S-O de Costa Rica ; 30 km² - Anc. colonie pénitentiaire ; anc. poste de boucaniers.

Isla del Coco, naissance d'une île : relativement récente à l’échelle géologique, Isla del Coco, est un édifice d’origine volcanique qui a émergé à 3000m depuis la dorsale sous-marine dénommée « crête sismique de Coco » ou « chaîne volcanique des Cocos » et encore « anneaux de feu du Pacifique ». Cette crête sismique appartient à une chaîne de volcans sous-marins dits pélagiques, née du déplacement de la plaque pacifique. La chaîne de volcans pélagiques s'étend sous l'océan Pacifique depuis les îles Galápagos jusqu'à la fosse mésoaméricaine en face de Punta Burica – (Sud du Costa Rica).


Timbres de 1936 représentant Isla del Coco de 10 "centimos" et de 25 "centavos" surchargé en 15 "centimos"

Découverte d'Isla del Coco :
c'est en 1526 que l'explorateur espagnol Joan Cabezas découvre l'île. C'est en 1541(d’autres sources disent 1556) que l'île figure pour la première fois sur une carte dessinée par le cartographe français Nicolas Desliens sous le nom de "Isla de los Cocos".

Isla del Coco, tour à tour repère de pirates, pénitencier, base navale et Parc National :
pendant les XVII et XVIIIe siècles, l’île attire les "hommes de la mer" de tout poil : navigateurs, pirates, chasseurs de baleines, pirates, corsaires, boucaniers...qui venaient se ravitailler en eau douce, en noix de coco et en viande... après avoir laissé cochons, chèvres, biches, se multiplier sur l'île tout seuls.1832, le gouvernement de Juan Mora Fernàndez envoie un bateau pour porter secours à un navire chilien en difficulté dans les parages. C’est la première « présence » du Costa Rica à Coco. 15 Septembre 1869, possession officielle de l’île par le Costa Rica, un drapeau costaricien flotte désormais sur l’île, et création d’un pénitencier. 1898, première expédition scientifique nationale sous la présidence de Raphael Iglesia. Les scientifiques Anastasio Alfaro et Henry Pittier recommandent la protection de la nature d’El Coco et la fermeture du pénitencier. 28 juin 1978, par décret, le gouvernement confirme le droit costaricien sur l'île et ses eaux littorales, étendant ses droits patrimoniaux sur plus de 500 000 km² d'une mer pleine de vie et la fermeture de la base navale costaricienne. 1990, Isla del Coco est décrétée Parc National. 1998, Isla del Coco est inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial. Actuellement l’île est sous la protection des gardes des Parc Nationaux qui sont seuls autorisés à y vivre. Des permis étaient délivrés aux scientifiques, plongeurs et touristes qui souhaitaient se rendre à Isla del Coco, les permis sont suspendus depuis 1994.

Isla del Coco - L'île aux Trésors : il est admis ( ?) qu’au moins 3 fabuleux trésors de pirates soient cachés dans l'île entre 1684 et 1821… Dont le fameux trésor de Lima… Les pirates William Davies, Benito Bonito alias "Espada Sangrienta" (l’épée sanglante) et William Thompson. Ce dernier aurait caché ici une partie de son butin : le Trésor dit de Lima qui consistait en des tonnes de lingots d'or et d'argent, des feuilles d'or qui recouvraient les coupoles des églises ainsi que de nombreux objets précieux… Parmi ceux-ci, se trouvait une représentation de la Vierge à l'Enfant, grandeur nature, en or massif pur.
Bien d'autres trésors furent cachés ici à tel point que l'on finit par considérer qu'Isla del Coco est l'île qui abrite le plus grand nombre de trésors de pirates au monde ! Le fameux flibustier (boucanier) gallois Henry Morgan y aurait lui aussi caché une partie de ses richesses, de même que Lionel Wafer, John Eaton et William Dampier…
Pour certains, le fameux écrivain Robert Louis Stevenson s'inspira des histoires d'Isla del Coco pour écrire son célèbre roman l'Ile au Trésor.
Plusieurs centaines (on dit 500) d’expéditions menées depuis un siècle et demi, afin de retrouver ces trésors ont toutes échoué, seuls quelques doublons ont été découverts… (Certaines sources émettent l’hypothèse que le trésor de Lima aurait été retrouvé…?). En septembre 1869, le Gouvernement du Costa Rica monta une expédition officielle pour rechercher les trésors.
A partir des années 60 l’aventurier français Robert Vergnes a passé 20 ans de sa vie à rechercher les trésors de Coco.

Les amateurs de chasse au trésor devaient demander l'autorisation aux autorités et acquitter une substantielle redevance. Depuis 1994 toutes les autorisations sont suspendues.

Isla del Coco - Parc National : Isla del Coco et sa partie maritime (24 km² pour la partie terrestre et 972 km² pour la partie maritime) ont été déclarées, en vertu de la loi du 14 août 1977, Parc National en 1978. La chasse et la pêche sont interdites sur Isla del Coco. Malheureusement des braconnages ont lieu. C'est le SINAC (Servicio de Parques Nacionales) qui est chargé de cet aspect des choses. Seuls des gardes forestiers sont autorisés à habiter sur l'île, se relayant pour surveiller le Parc National.
Pour en savo
ir plus consulter notre fiche infos Parcs Nationaux, Isla del Coco : lien
Timbre double commémorant le 25e anniversaire
du Parc National Isla del Coco 1ère Emission 26 juin 2003.


Faune et flore à Isla del Coco : en raison de sa position géographique et de son éloignement des côtes, un écosystème unique s'est développé. L'île abrite plus de 600 espèces terrestres animales (dont 450 insectes), dont 1 espèce de lézard et 1 espèce de salamandre endémiques, de nombreux oiseaux, commun aux îles Galápagos, (dont 3 endémiques : le Coucou - Coccyzus ferrugineus, le Gobe-mouches - Nesotriccus ridgwayi, et le Pinson de l'île Coco - Pinaroloxias inornata).
Parmi les plus de 300 espèces marines représentatives citons 3 espèces de tortues de mer De Ridley, Caret ou Imbriqué, et la Tortue Verte), 4 espèces de dauphins, 18 espèces de coraux, 57 de crustacés et 300 de poissons tropicaux, dont le requin-marteau (Sphyrna lewini,), le requin à pointe blanche (Triaenodon obesus), le requin baleine (Rhincodon typus) et celle que tous les plongeurs attendent : la raie manta (Manta birostris)...
Il n' y a pas de mammifère terrestre originaire de l'île, mais plus préoccupant, des chats, cerfs, chèvres, rats et surtout des cochons (descendants des animaux domestiques introduits par les "colons"), redevenus sauvages font des dégâts en fouillant la terre à la recherche de nourriture. Cela provoque une érosion des sols lors des pluies, les sédiments trop abondants glissent jusque sur les fonds marins et endommagent notamment les récifs de coraux.
Parmi les 235 espèces de plantes (dont 17 de fougères), 70 sont endémiques ! Dont 1 d'orchidée, 3 arbres dont le Cocotier Rooseveltia frankliana...
Voir les images de la Faune et de la Flore du Costa Rica - Faune : lien - Flore : lien

Timbres - Parques Nationales Isla del Coco Costa Rica - sélection d'une série de 10 sujets sortie en 2006

Isla del Coco - Patrimoine mondial par l'UNESCO : en 1997 l'UNESCO désigne Isla del Coco Patrimoine de l'Humanité. En 1998 Isla del Coco est incluse dans la liste des "zones humides d'importance internationale" suivant la convention de Ramsar.

Plongée et visites à Isla del Coco :
Pour visiter l'île, il est obligatoire d'en obtenir l'autorisation délivrée par le SINAC. (Nous pourrons effectuer les démarches pour vous). Quelques sentiers parcourent l'île. Il est interdit d'y passer la nuit, a fortiori d'y camper. Il n'existe aucun hébergement sur l'île. Droit d'entrée : voir notre fiche infos Parcs Nationaux, Isla del Coco
Véritable paradis pour la plongée sous-marine : de réputation internationale, les eaux plus ou moins claires de la partie marine du Parc National sur 94,926 km² sont fréquentées par de nombreuses espèces de poissons qui attirent les plongeurs chevronnés (et fortunés). Il faut être obligatoirement titulaire d'un certificat pour pouvoir être autorisé à plonger à Isla del Coco. Aucune leçon n’est donnée sur place. C'est avec un bateau (sur lequel on réside) que l'on se rend à Isla del Coco. 2 bateaux assurent la navigation depuis Puntarenas. Les forfaits proposés sont d’une semaine à 10 jours. Il faut environ 36 heures pour relier Puntarenas à Isla del Coco. Autre moyen pour se rendre à Isla del Coco : posséder son propre bateau...Les 2 points de mouillage sont "Bahia de Wafer" et surtout "Bahia de Chatham" tous deux au nord de l'île.
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Brèves à propos d'Isla del Coco :
Isla del Coco est parfois confondue avec l'île Cocos (ou Keeling) dans l’archipel australien au Sud-Ouest de Java…Les anglo-saxons appellent « notre » île «Cocos Island »… L'île est parfois appelée "les Galápagos costariciennes"… L'île au trésor de Robert Louis Stevenson serait "notre " Isla del Coco...Isla del Coco serait la plus grande île inhabitée du monde… Pour le commandant Cousteau, Isla del Coco est la plus belle île du monde...

Isla del Coco fait son cinéma :
- Dans Jurassic Park -1993 - (d'après le roman de science-fiction écrit par Michael Crichton en 1990), de Steven Spielberg, dans les premières scènes du film, l'hélicoptère survole les impressionnants paysages d' Isla del Coco (alias dans le film : Isla Nublar)...
- Le réalisateur canadien Rob Stewart de Les Seigneurs de la mer, a mis 5 ans pour tourner ce film choc qui dénonce le massacre des requins. Les séquences les plus fortes de ce long métrage ont été tournées au Costa Rica à Isla del Coco et à Puntarenas, au Guatemala et aux îles Galápagos (Equateur). Outre son aspect esthétique et instructif, ce film a pour but premier de dénoncer les braconniers à la solde des « mafias » asiatiques soutenues par des gouvernements corrompus.
                                                    
Bibliographie Isla del Coco et Pirates :   

 

Parques Nationales de Costa Rica : par Mario A. Boza.
L'île du coco : par Michael Salguero
En la Isla, diario de un viaje : par Yanina Rovinski. 1. ed. - San José, C.R. : EUNED, Ed. Univ. Estatal a Distancia, 1996
Jurassic Park : par Michael Crichton - Poche Pocket N° 3275
L'île au trésor : par Robert-Louis Stevenson
Sous le pavillon noir - Pirates et flibustiers : par Philippe Jacquin – Editions Gallimard Découvertes
Pirates (flibuste et piraterie dans la Caraïbe et les mers du sud – 1522 à 1725) : par Jean-Pierre Moreau – Editions Tallandier
Les Pirates : par Philip Sterle – Edition Nathan - (Pour les jeunes, et les moins jeunes ; album fort bien illustré et documenté).
Planète océan + le DVD Prédateurs des grands fonds (superbes prise de vue des fonds sous-marins au large du Panama au Costa Rica et à Isla del Coco) : par Véronique Sarano pour le livre, par la BBC pour le DVD - Fleurus Géo Ado. (Pour petits et grands).
Le secret de la Licorne et Le trésor de Rackham le Rouge : par Hergé – Editions Casterman.
La dernière île au trésor : par Robert Vergnes – Editions Balland
Mystère aux îles Cocos : par Robert Vergnes – Editions Les Presses Noires


Les sites Web sur Isla del Coco, la piraterie et la recherche de trésors

Site très bien documenté dédié à l’aventurier français Robert Vergnes qui passa 20 de sa vie à la recherche des trésors d’Isla del Coco
Un site pour les chercheurs de trésors
Article très complet sur l'Isla del Coco - En espagnol
Site de la Fundacion Amigos de la Isla del Coco (fondation des amis d’Isla del Coco) – En espagnol et en anglais
Site du MINAE (Ministère de l’Environnement et de l’Energie) - En espagnol
Page web très complète sur les films de pirates


Glossaire :

Boucanier : nom donné aux hors-la-loi qui s’installèrent dans les îles des Antilles et se lancèrent dans la piraterie à partir de 1630. Les boucaniers chassaient le bœuf sauvage et en boucanaient la viande afin de la conserver et d’en faire commerce.

Corsaire : 1) marin habilité par son gouvernement à capturer des bâtiments de commerce ennemis, notamment en Méditerranée et au nord de la France. 2) navire rapide utilisé par les corsaires. 3) pantalon moulant s’arrêtant à mi-mollet.

Doublon : pièce d'or d’Espagne et des colonies espagnoles, dont il existe de nombreux types de valeurs différentes. Les boucaniers appelaient ces pièces « dollars ».

Flibustier : boucanier ou pirate français de la mer des Antilles aux XVI et XVIIe siècle.

Pirate : bandit qui attaque les navires marchands ou les villages côtiers.

Négrier : 1) navire qui servait à la traite des esclaves noirs. 2) personne qui faisait la traite des Noirs.

Ramsar (Convention de) : la Convention sur les zones humides, signée à Ramsar, en Iran, en 1971, est un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l'action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. La Convention a actuellement 154 Parties contractantes qui ont inscrit 1641 zones humides, pour une superficie totale de 146 millions d'hectares, sur la Liste de Ramsar des zones humides d'importance internationale.

Second : officier de marine qui commande le navire, immédiatement après le capitaine ou commandant.


Galerie de portraits :

Pirates, boucaniers, corsaires, flibustiers, aventuriers, navigateurs, découvreurs,
cartographes et…héros de Bandes Dessinées…


William Davis : (souvent orthographié Davies, on lui attribue des prénoms différents : John ou Edward), flibustier anglais, il aurait caché un trésor dans la baie de l’Espérance ?

Benito Bonito : (appelé aussi selon les sources: Bennet Graham ou Benito Benitez) : capitaine du HMS Devonshire en mission dans le Pacifique, il a, pour des raisons inconnues, décidé de devenir pirate. Il s’empare d’un négrier britannique qu’il rebaptise Relampago, attaque deux galions espagnols de retour des Philippines. Fuyant les navires de guerre à sa poursuite, il se réfugie à Coco et cache un trésor dans la baie de Wafer. Quelque temps plus tard il est capturé et pendu. En 1854 la veuve de Bonito (alias Bennet), se rend à Coco pour y récupérer le trésor…sans succès que l’on sache… (Source : Pirates de J.P. Moreau)

William Thompson : en 1821 la Mary Dear (dont le capitaine n’est autre que William Thomson, navigateur écossais), chargé de trésors, fuit les révolutionnaires qui sont aux portes de Lima. Une fois en mer, le second soulève l’équipage, s’empare du navire, met le capitaine aux fers et prend la direction d’Isla del Coco pour y cacher la précieuse cargaison dans la baie de Chatham. La Mary Dear reprend la mer mais est arraisonnée par un navire de guerre espagnol et les mutins pendus sauf Thomson et son second. Ils se disent prêts à révéler la cachette aux Espagnols. Mais l’histoire rocambolesque ne s’arrête pas là…Nos deux « compères », qui avaient entre temps pactisé, s’échappent et sont recueillis par un baleinier anglais. Le second meurt. Thomson devient de fait le seul à connaître l’emplacement du trésor. Il ne reviendra jamais à Coco, mais sur son lit de mort il avoue à un certain John Keating (un terre-neuvien) où se cache le trésor. A son tour Keating monte une expédition en 1884 et…trouve le trésor… ce qui est en complète contradiction avec l’idée généralement répandue, qui veut qu’aucun trésor n’ait été retrouvé à Coco…mais dans les histoires de pirates, nous ne sommes pas à une contradiction près… (Source : Pirates de J.P. Moreau)

Henry Morgan : (1635 – 1688) boucanier gallois enlevé dans le port de Bristol dans sa jeunesse et emmené à la Barbade. Aux Caraïbes, il devient un grand organisateur des armées de boucaniers contre les Espagnols. Grands stratège il reçoit les honneurs des autorités britanniques, mais meurt alcoolique à la Jamaïque. Son nom résonne encore sur les côtes du Panama, du Costa Rica et du Nicaragua.

Francis Drake : (1540 – 1596) grand marin et explorateur anglais. Entre 1578 et 1580 il effectue un tour du monde à bord du Golden Hind, devient pirate puis corsaire et est fait chevalier par la reine Elisabeth 1re. Son nom a été donné (entre autres) à un village du Costa Rica sur la péninsule de Osa, où une plaque commémorative relate ses exploits.

John Eaton : il part de Londres en 1684, il gagne les côtes du Pacifique, avec l’aide d’autres flibustiers et capture quelques bâtiments. En 1684 il s’empare de la bourgade de Manta (Equateur, côte pacifique) déjà pillée par Edward Davis…

William Dampier : (1652 – 1715) originaire du Somerset (Angleterre), il combat aux côtés des boucaniers d’Amérique centrale. Il est abandonné dans l’archipel de Nicobar (Océan Indien), il parvient à s’en échapper en canot. Il publie Voyage autour du Monde en 1697. Excellent navigateur, il explore l’Océanie.

Rackham le Rouge : personnage haut en couleur imaginé par le célèbre dessinateur Hergé dans les albums Le secret de la Licorne et Le trésor de Rackham le Rouge. On peut supposer qu’Hergé a été inspiré par le terrible pirate John Rackham (alias Calico Jack) qui a fini sa vie pendu en Jamaïque.

Joan Cabezas : navigateur espagnol et découvreur d’Isla del Coco en 1526.

Nicolas Desliens : cartographe dieppois auteur du fameux planisphère « le monde retourné » - 1566. C’est lui qui fait apparaître sur une carte Isla del Coco pour la première fois (1541 ou 1556 suivant les sources) sous le nom de "Isla de los Cocos".

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Mise à jour : mars 2012

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