Les surnoms des
Costariciens, Béliziens, Salvadoriens,
Guatémaltèques, Honduriens,
Nicaraguayens et Panaméens.

COSTA RICA : le surnom pour désigner les Costariciens est au masculin « Tico », au féminin : « Tica », au pluriel ; ajouter un « s » à la fin. Ce surnom vient de l’usage (excessif) de diminutifs que les Costariciens emploient très fréquemment comme par exemple : la lechecita (le « petit » lait), el cafecito (le petit café), el carrito,(la petite voiture), el aguïta (la petite eau), la cuentita (la petite facture), el vinito (le petit vin), la cervecita (la petite bière), ou mieux, mais plus familier, la birrita... Ce surnom serait apparu dans les années 1850 alors que l’armée costaricienne dont faisait partie un jeune et valeureux soldat, Juan Santamaria (devenu héros national) livrait bataille en 1856 contre l'armée de William Walker au Nicaragua. Juan Santamaria trouva la mort à Rivas (Nicaragua) lors d'une héroïque bataille.
Voir les photos Pour en savoir plus : Tico

Les autres pays d’Amérique centrale

       Il semblerait que pour El Salvador, le Guatemala, et le Honduras les surnoms aient commencé à être utilisés après la conquête, au moment des premiers latifundios*, pour bien distinguer les créoles** et les ladinos*** qui travaillaient pour les propriétaires blancs. De nos jours, ces surnoms sont employés par les populations elles-mêmes et n’ont plus leur coté péjoratif, au contraire c’est avec une certaine fierté que les citoyens d’Amérique centrale disent facilement « nosotros los chapines » (nous les Chapines), « nosotros los nicas » (nous les Nicas), « nosotros los ticos » (nous les Ticos)…Ces termes ne sont pas utilisés en diplomatie.
*Latifundio :ce sont les premières grandes propriétés agricoles, de nos jours elles sont plus connues sous le nom
d’«hacienda » consacrée à l’élevage, ou de « finca » consacrée à l’agriculture.
**Créole : (de l’espagnol criollo). De nos jours : personne d’apparence européenne née dans les anciennes colonies européennes. Au fil de l’histoire la signification de « créole » a évolué. "Créoles" désignait en premier lieu les enfants blancs dont les parents avaient émigré vers la colonie. Dans la plupart des colonies, les Blancs
ont introduit des esclaves de couleur pour combler un manque de main-d’œuvre. Et quand les enfants des esclaves sont nés, on les appelait également les "Créoles".
La langue qui était utilisée entre le patron blanc et l'employé de couleur s'appelait aussi le "créole". C'est ainsi que le mot "créole" a fini par signifier tout ce qui a été produit aux colonies.
*** Ladino : au féminin : ladina. Dans ce contexte, indien ou métis parlant espagnol. Deuxième sens : rusé, malin, finaud, matois…

BELIZE : à notre connaissance pas de surnom pour désigner les Béliziens.

El SALVADOR : le surnom pour désigner les Salvadoriens au masculin est « Guanaco* », au masculin pluriel « Guanacos », au féminin « Guanaca », au féminin pluriel « Guanacas ». Certaines sources (qui ne sont pas franchement contradictoires) évoquent l’aspect particulièrement travailleur et tenace des Salvadoriens tout comme les guanacos qui étaient employés dans des travaux difficiles…c'est l'équivalent de notre expression « travailler comme une mule »… les Salvadoriens ayant (comme c'est encore le cas de nos jours), la réputation d’être très travailleurs. D'autres sources expliquent que ce surnom viendrait (fort étrangement) de missionnaires chiliens en visite en El Salvador, (certaines sources parlent des planteurs chiliens de café) qui ont comparé les Salvadoriens (personnes de nature curieuse, gaie et conviviale…) aux sympathiques guanacos* qui vivent dans les Andes et la Pampa chiliennes…Entre eux, les Salvadoriens s’appellent également «Cuscatlecos», de la vallée de Cuscatlan où se situe San Salvador la capitale du pays.
* Guanaco :
(du quechua) petit mammifère sauvage ruminant,vivant en Amérique du Sud (dans les Andes) ancêtre probable des lamas domestiques.

GUATEMALA : le surnom pour désigner les Guatémaltèques est au masculin singulier « Chapin », au masculin pluriel
« Chapines », au féminin « Chapina », au féminin pluriel « Chapinas ». Ce surnom vient de l’usage caractéristique du port de chapines* par les guatémaltèques.
* Les chapines sont des sortes de sandales utilisées par les Mayas à l’époque précolombienne. La particularité de ces sandales est de posséder un renforcement qui épouse et protège le talon. L’usage des ces sandales s’est progressivement perdu de nos jours, à l’exception des habitants du village de San Juan Atitan (dans Les Cuchumatanes).

HONDURAS : le surnom pour désigner les Honduriens au masculin singulier est « Catracho » au pluriel « Catrachos » au féminin singulier « Catracha », au féminin pluriel « Catrachas ». Ce surnom vient du nom d’un général (le général Florencio XATRUCH*) dont les troupes affrontaient celles de l’aventurier américain William Walker**. Dans le milieu des années 1800, les troupes de XATRUCH afin de se donner du « cœur au ventre » scandaient avant les attaques le nom du fameux général… « vienen los Xatruches», (les hommes de XATRUCH arrivent !), puis déformé avec un défaut de prononciation en “los catruches” et finalement qui a fini par donner phonétiquement: … « catracho ». Après ces combats héroïques, le nom de Catrachos est resté pour désigner les Honduriens…
* Florencio XATRUCH : né le 21 octobre 1811 à San Antonio de Oriente au Honduras – Mort dans sa 83e année le 15 février 1893 à Managua au Nicaragua. Militaire à la brillante carrière, Xatruch, s’est notamment illustré dans sa lutte contre Walker. Il a été vice-Président du Honduras en 1864. A noter que Florencio XATRUCH VILLAGRA (de son nom complet) avait un frère, Pedro XATRUCH VILLAGRA, lui aussi général. Pour en savoir plus : Florencio Xatruch
** William WALKER : né le 8 mai 1824 à Nashville dans l’Etat du Tennessee aux Etats-Unis d’Amérique – Mort fusillé au Honduras le 12 septembre 1860. Walker a tenté de conquérir par la force armée le Nicaragua, le Costa Rica et le Honduras. Voir aussi le chapitre « Histoire ». Pour en savoir plus : William Walker

NICARAGUA : le surnom pour désigner les Nicaraguayens est « Nica » au masculin comme au féminin, au pluriel « Nicas ». L’explication est simple, c’est le diminutif du nom du pays qui est employé. A noter qu’il arrive que l’on désigne aussi les Nicaraguayens par un autre surnom : « Pinolero » au pluriel « Pinoleros » ; de pinol*.
*Pinol : sorte de jus ou bouillie de maïs…un buveur / mangeur de pinol est un pinolero…Le pinol se prépare aussi parfois
avec du cacao et de la cannelle ; dans ce cas le nom du breuvage est : « pinolillo ». Le pinol et le pinolillo sont préparés et consommés sur tous les marchés du Nicaragua...

Pour en savoir plus : Nicaragua

PANAMA : le surnom pour désigner les Panaméens est « Canalero ». En fait ce surnom n’est guère employé pour les natifs du Panama, mais pour le pays lui-même qui est nommé « el pais canalero » « le pays du Canal ». Ce surnom vient bien évidemment du nom du fameux canal…de Panama…Le diminutif au masculin et au féminin « Pana » au pluriel « Panas » est aussi parfois employé pour désigner les Panaméens.
Gringo : voir les explications pour ce surnom

Un grand merci à Jean-Luc Braconnier (notre relais au Guatemala), à Béatrice Passot (notre documentaliste) et à Pierre Gédéon (directeur de notre filiale au Nicaragua) pour leur aide précieuse dans la rédaction de ce sujet.

Les "Ticas" et "Ticos" en Images...
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Huit Ticos dans la force de l’âge…
Huit Ticos dans la force de l’âge… Vendeur de noix de coco (Tortuguero) Vieil homme sur son cheval (Arenal) Guide à Moravia de Chirripó Sur les chemins de Guayabo…
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